1 J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée;
Je cueille ma myrrhe avec mes aromates,
Je mange mon rayon de miel avec mon miel,
Je bois mon vin avec mon lait…
Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour!
5 v. 2 à 6 v. 3: cf. (Ap 3:20. 2 Co 7:10.) Ca 3:1-4.
2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait…
C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe:
Ouvre-moi, ma sœur, mon amie,
Ma colombe, ma parfaite!
Car ma tête est couverte de rosée,
Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.
3 J’ai ôté ma tunique; comment la remettrais-je?
J’ai lavé mes pieds; comment les salirais-je?
4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre,
Et mes entrailles se sont émues pour lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé;
Et de mes mains a dégoutté la myrrhe,
De mes doigts, la myrrhe répandue
Sur la poignée du verrou.
6 J’ai ouvert à mon bien-aimé;
Mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu.
J’étais hors de moi, quand il me parlait.
Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé;
Je l’ai appelé, et il ne m’a point répondu.
7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée;
Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée;
Ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs.
8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem,
Si vous trouvez mon bien-aimé,
Que lui direz-vous?…
Que je suis malade d’amour.
9 Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre,
O la plus belle des femmes?
Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre,
Pour que tu nous conjures ainsi?
10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil;
Il se distingue entre dix mille.
11 Sa tête est de l’or pur;
Ses boucles sont flottantes,
Noires comme le corbeau.
12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux,
Se baignant dans le lait,
Reposant au sein de l’abondance.
13 Ses joues sont comme un parterre d’aromates,
Une couche de plantes odorantes;
Ses lèvres sont des lis,
D’où découle la myrrhe.
14 Ses mains sont des anneaux d’or,
Garnis de chrysolithes;
Son corps est de l’ivoire poli,
Couvert de saphirs;
15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc,
Posées sur des bases d’or pur.
Son aspect est comme le Liban,
Distingué comme les cèdres.
16 Son palais n’est que douceur,
Et toute sa personne est pleine de charme.
Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami,
Filles de Jérusalem!
العريس
1 أجِيءُ إلى جَنَّتي،
أجيءُ يا عروسَتي،
أقطُفُ مُرِّي وطُيوبـي،
وآكلُ شَهْدي معَ عسَلي،
وأشرَبُ خمري ولَبَني.
الجوقة
كُلُوا يا رفاقي وا‏شْربوا،
وا‏سْكَرُوا يا أحبَّائي.
العروس
2 أنامُ وقلبـي مُستَفيقٌ.
ها صوتُ حبـيبـي يَدقُّ:
«إفتَحي لي يا أُختي، يا رفيقتي!
يا حَمامَتي، يا كُلَّ شيءٍ لي،
رأسي ا‏متلأَ بالطَّلِّ،
وجَدائِلي بِنَدى اللَّيلِ».
3 خَلَعتُ ثَوبـي فكيفَ ألبَسُهُ؟
غسَلْتُ رِجلَيَّ فكيفَ أوسِّخُهُما؟
4 مِنَ الكُوَّةِ يَمُدُّ حبـيبـي يَدَهُ،
فتـتَحَرَّكُ لَه أحشائي.
5 فأقومُ لأفتحَ لِحبـيبـي،
ويَدايَ تَقطُرانِ مُرًّا،
مُرًّا يَسيلُ مِنْ أصابِــعي
على مِقبَضِ القُفْلِ.
6 أفتحُ ولكنَّ حبـيبـي
كانَ مضَى وا‏نصرَفَ،
فأخرُجُ أنا وراءَهُ.
أطلبُهُ فلا أجِدُهُ
وأدعوهُ فلا يُجيـبُني.
7 يَلقاني حُرَّاسُ اللَّيلِ،
وهُم يَطوفُونَ في المدينةِ.
فيَضْرِبونَني ضَرْبا ويَجرَحونَني،
والّذينَ يَحرُسونَ الأسوارَ
يَنزِعونَ إزاري عنِّي.
8 أستَحلِفُكُنَّ، يا بَناتِ أورُشليمَ،
أنْ تُخبِرْنَ حبـيبـي حينَ تَجِدْنَهُ
أنِّي مريضةٌ مِنَ الحُبِّ.
الجوق
9 ما فَضْلُ حبـيبِكِ على الأَحبَّاءِ
أيَّتُها الجميلةُ في النِّساءِ،
ما فَضْلُ حبـيبِكِ على الأحبَّاءِ
حتّى تَستَحلِفينا هكذا.
العروس
10 حبـيبـي سليمٌ وأسمَرُ لا عَيـبَ فيهِ،
عَلَمٌ بَينَ عشَرَةِ آلافٍ.
11 رأسُهُ ذهَبٌ إبريزٌ،
وغَدَائِرُهُ أغصانُ نَخيلٍ
حالكةٌ بلونِ الغُرابِ.
12 عيناهُ حمامتانِ
على مَجاري المياهِ
مَغسولَتانِ باللَّبنِ،
وهما في مِحْجَرَيهِما.
13 خَدَّاهُ رَوضةُ أطيابٍ
وخميلةُ رَياحينَ.
شَفَتاهُ سَوسَنَتانِ
تَقطُرانِ عَبـيرَ المُرِّ.
14 يَداهُ مُجَلَّلتانِ بالذَّهبِ
مَليئتانِ بالزَّبَرْجَدِ.
جسَدُهُ مُغَشَّى بالعاجِ.
ومُغَلَّفٌ بالياقوتِ.
15 ساقاهُ عَمودا رُخامٍ
على قاعِدَتينِ مِنْ إبريزٍ.
طَلْعَتُهُ مِثلُ لبنانَ،
وهوَ مَهيـبٌ كأرزِهِ.
16 رِيقُهُ‌ أعذَبُ ما يكونُ،
وهوَ شَهيٌّ كُلُّهُ.
هذا حبـيبـي، هذا رفيقي،
يا بَناتِ أورُشليمَ.